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Abdellatif Mekki

Annulation du rejet de la candidature d’Abdellatif Mekki : Un nouveau chapitre pour l’élection présidentielle en Tunisie

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Le tribunal administratif de Tunisie a annoncé mardi l’annulation de la décision de l’Instance électorale de rejeter la candidature d’Abdellatif Mekki à l’élection présidentielle, et a confirmé son droit de participer à la course électorale en octobre.

Le juge Faisal Bouguerra, porte-parole officiel du tribunal administratif, a déclaré au Pont de Genève: que “l’assemblée judiciaire plénière de la Cour administrative a décidé d’annuler le jugement de première instance et la décision de l’Instance électorale, et de statuer à nouveau en faveur de l’appel déposé par le candidat Abdellatif Mekki”, ce qui signifie l’acceptation de sa candidature à l’élection présidentielle. Il sera le quatrième candidat en lice avec le président actuel Kaïs Saïed, Zouhair Maghzaoui et Ayachi Zammel.

Bouguerra a ajouté que cette décision rendue par la Cour administrative est “une décision définitive et irrévocable”.

Le porte-parole officiel du tribunal administratif a également indiqué que la Cour examinera jeudi les recours déposés par Mondher Zenaidi, Emad Daymi, Bechir Awani et Abir Moussi.

Un tribunal tunisien avait ordonné en juillet dernier l’interdiction de voyager pour Abdellatif Mekki, président du parti “Action et Réalisation”, l’opposant, et lui a interdit d’apparaître dans les médias et de se déplacer en dehors de sa circonscription de résidence, dans le cadre d’enquêtes judiciaires.

Il convient de noter qu’Abdellatif Mekki était un cadre du mouvement Ennahdha avant de démissionner et de fonder un parti politique.

L’avocat et expert juridique Ibrahim Belghith a accusé l’Instance électorale d’être politiquement inféodée au pouvoir en Tunisie et de prendre parti en faveur du président actuel Kaïs Saïed. Il a déclaré que la Cour administrative, par cette décision, serait entrée dans le domaine de la constitutionnalité de tout le processus électoral.

Kaïs Saïed, qui a remporté l’élection de 2019, avait annoncé en juillet 2021 la dissolution du gouvernement et la suspension du Parlement, avant de le dissoudre et de poursuivre judiciairement plusieurs députés, avant d’abroger la Constitution et d’en promulguer une nouvelle en juillet 2022. Amnesty International et la Ligue tunisienne des droits de l’Homme accusent Kaïs Saïed d’éliminer ses opposants en utilisant la justice.

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