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Le président tunisien remplace son premier ministre dans le cadre du dernier remaniement en date avant l’élection présidentielle

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Le président tunisien a limogé le premier ministre du pays et l’a remplacé par un autre membre du cabinet, dernier remaniement en date dans ce pays d’Afrique du Nord à l’approche de l’élection présidentielle d’octobre.

Le président Kais Saied a annoncé mercredi en fin de journée, dans un bref communiqué de presse, qu’il limogeait le premier ministre Ahmed Hachani après seulement un an de mandat. M. Saied a également nommé Kamel Maddouri, ancien ministre tunisien des affaires sociales, à ce poste.

Le président n’a pas donné de raison à cette décision. M. Maddouri sera le sixième premier ministre à occuper le poste de chef de gouvernement sous la présidence de M. Saied.

Quelques heures avant son limogeage, M. Hachani, ancien cadre de la Banque centrale de Tunisie, a publié sur Facebook une vidéo faisant l’éloge des réalisations de son gouvernement, en particulier dans les domaines économique et social.

La Tunisie est secouée par un mécontentement social et des tensions économiques croissants, dus à une inflation galopante, à un taux de chômage élevé et à des problèmes structurels persistants. M. Saied briguera un second mandat lors du scrutin du 6 octobre.

Les relations entre le gouvernement et l’opposition restent tendues, car des personnalités de premier plan croupissent en prison, y compris des candidats potentiels à la présidence, dont certains ont été empêchés de se présenter aux élections.

Autrefois saluée comme la démocratie la plus progressiste issue des soulèvements du printemps arabe en 2011, la Tunisie a depuis connu des turbulences et des successions de gouvernements.

Saied, un ancien professeur de droit âgé de 66 ans, est arrivé au pouvoir en 2019, capitalisant sur le mécontentement généralisé et promettant de rendre la Tunisie plus prospère.

Depuis, il a suspendu le parlement, réécrit la constitution pour consolider son propre pouvoir et réprimé les politiciens, les militants et les journalistes connus pour avoir critiqué son régime.

En vertu de la nouvelle constitution de Saied, il peut nommer unilatéralement le premier ministre et l’ensemble du cabinet – un changement important par rapport à la constitution de 2014 qui donnait au parlement un rôle majeur dans la formation du gouvernement.

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