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Politique

Le Syndicat des Journalistes Exprime sa Solidarité avec Jamel Arfaoui, Poursuivi pour un Article sur le Premier Ministre Libyen

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Des journalistes tunisiens manifestent devant le syndicat national des journalistes pour réclamer plus de liberté dans la presse, mercredi 17 octobre 2012 à Tunis. Les journalistes ont entamé une grève d'une journée.

Dans une affaire qui met en lumière les défis de la liberté de la presse en Tunisie, le journaliste Jamel Arfaoui, rédacteur du site d’information “Tunisie Telegraph”, se trouve au centre d’une controverse médiatique et juridique. Le Procureur de la République près le Tribunal de première instance de Tunis 1 a décidé de maintenir M. Arfaoui en liberté, malgré une intense campagne de dénigrement menée contre lui sur les réseaux sociaux et certains médias.

L’affaire débute suite à la publication par “Tunisie Telegraph” d’un article mentionnant les noms du Premier ministre libyen Abdulhamid Dbeibeh et de Abdul Hakim Belhadj dans le cadre du dossier de l’homme d’affaires Chafik Jarraya, actuellement examiné par la chambre criminelle spécialisée dans les affaires de terrorisme à Tunis.

Le jeudi 9 janvier 2025, M. Arfaoui a été auditionné par la cinquième brigade de lutte contre la cybercriminalité de la Garde nationale à l’Aouina en tant que “suspect”. Cette convocation fait suite au démenti du parquet concernant les informations publiées, qui a ordonné l’ouverture d’une enquête sur les circonstances de cette publication.

Face à cette situation, le Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT) a exprimé sa solidarité avec M. Arfaoui, soulignant le professionnalisme dont a fait preuve “Tunisie Telegraph” en publiant rapidement une clarification et des excuses en cas d’erreur d’identification des personnes citées. Le syndicat met en avant que cette démarche respecte pleinement la section 5 du décret 115 relatif au droit de réponse et de rectification.

Le SNJT demande l’arrêt des poursuites contre Jamel Arfaoui, rappelant que la modification des contenus médiatiques relève de la compétence des instances professionnelles et ne devrait pas faire l’objet de poursuites judiciaires ou sécuritaires. Le syndicat renouvelle également son appel à la libération de tous les journalistes emprisonnés pour leurs opinions, leurs idées et leur travail journalistique.

Cette affaire met en évidence les tensions persistantes entre les autorités tunisiennes et les médias, ainsi que l’importance de protéger la liberté de la presse tout en maintenant des standards professionnels élevés dans le journalisme.

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