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Mère d’un bébé de deux mois incarcérée : l’affaire Cherifa Riyahi soulève l’indignation en Tunisie

De nombreuses associations en Tunisie ont exprimé leur soutien total et leur solidarité inconditionnelle envers la militante des droits humains et activiste associative Cherifa Riyahi, qui est détenue depuis le 8 mai dernier en raison de ses activités associatives.

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De nombreuses associations en Tunisie ont exprimé leur soutien total et leur solidarité inconditionnelle envers la militante des droits humains et activiste associative Cherifa Riyahi, qui est détenue depuis le 8 mai dernier en raison de ses activités associatives.

Ces associations tunisiennes ont déclaré que “Cherifa Riyahi est emprisonnée depuis plus d’un mois pour des accusations qui restent floues, bien qu’elle soit mère de deux enfants, dont l’un est un nourrisson de moins de deux mois. Malgré cela, elle a été placée en détention alors qu’elle était en congé de maternité, sans considération pour son état de santé et sans tenir compte de l’intérêt supérieur de l’enfant dans de telles situations.”

L’association a affirmé que “la liberté est le principe et sa privation est l’exception”, en se demandant : “Cherifa paie-t-elle le prix de son engagement dans le travail associatif et humanitaire ? Pourquoi n’est-elle pas interrogée en liberté ? Quel danger représente-t-elle pour la sécurité du pays pour être maintenue en détention, alors que le principe est que la liberté est la règle et sa privation l’exception ?”

Les associations ont exprimé leur soutien inconditionnel à Cherifa Riyahi, demandant sa libération “pour préserver sa dignité et son intégrité physique, et défendre le droit de sa fille à l’allaitement loin des conditions de détention”. Elles ont également souligné la nécessité de respecter le droit des femmes à leur maternité et de s’efforcer de préserver leurs droits dans toutes les situations, selon le texte de la déclaration.

Il est à noter que Cherifa Riyahi est une militante de la société civile qui défend les droits des migrants, que les autorités accusent de vouloir changer la carte démographique de la Tunisie dans le cadre d’un complot.

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