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Politique

Vingt organisations tunisiennes dénoncent la répression croissante des militants

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Des Tunisiens manifestent contre le président tunisien Kais Saied à Tunis, en Tunisie. Dimanche 10 octobre 2021. Des milliers de personnes ont manifesté dimanche dans la capitale tunisienne contre la prise de pouvoir du président en juillet et d'autres mesures considérées comme une menace pour les avancées démocratiques du pays depuis le printemps arabe. (AP Photo/Hassene Dridi)

Vingt organisations de la société civile tunisienne ont publié un communiqué commun appelant à l’arrêt immédiat des poursuites judiciaires contre les militants politiques, civils et syndicaux, mettant en garde contre l’utilisation croissante des appareils d’État pour restreindre l’espace civil et l’activité politique et sociale.
Le communiqué fait état d’une série de procédures judiciaires visant plusieurs militants, dont Israr Ben Jouira, Seif Ayadi, Wael Naouar et d’autres, suite à leur participation à des manifestations pacifiques sur l’avenue Habib Bourguiba le 18 juillet 2022.
Parmi les cas cités figure l’arrestation du secrétaire général de l’Union locale de Sbikha, Jamal Cherif, ainsi qu’un groupe de travailleurs, pour leur activité syndicale. Le document mentionne également le procès de quatre agriculteurs du village « Al-Bahrain » à Siliana, certains septuagénaires, poursuivis pour avoir protesté contre le forage d’un nouveau puits profond menaçant leurs ressources en eau.
Les organisations signataires soulignent également l’arrestation d’Abdullah Saïd, président de l’association des Enfants de la Lune, placé en garde à vue par la brigade des recherches économiques d’El Gorjani. Selon le communiqué, ces mesures s’inscrivent dans le cadre d’une « politique systématique visant à restreindre la liberté de manifestation pacifique et d’expression ».
Les signataires réaffirment leur attachement aux droits acquis par le peuple tunisien lors de la révolution de 2011, appelant les forces démocratiques et progressistes à faire front commun contre ce qu’ils qualifient de « tentatives de régression des acquis ». Ils exigent la fin de la criminalisation de l’exercice des droits et des libertés et le respect du pluralisme intellectuel et politique

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