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La crise politique de 2021 en Tunisie a eu un impact majeur sur le paysage politique du pays. En effet, le président Kaïs Saïed a pris des mesures qui ont réduit le rôle des partis politiques, notamment en dissolvant le Parlement et en nommant un nouveau gouvernement.

Dans ce contexte, les partis politiques tunisiens ont été contraints de se recomposer et de se reconfigurer. Certains ont choisi de boycotter les élections législatives de décembre 2022, tandis que d’autres ont décidé de participer.

Les partis qui ont boycotté les élections, dont Ennahdha, le parti islamiste le plus important du pays, ont dénoncé un coup d’État du président Saïed. Ils ont également appelé à son départ et au retour à l’ordre constitutionnel.

Les partis qui ont participé aux élections, dont le Courant démocratique, le parti libéral de centre-gauche, ont choisi de jouer le jeu du président Saïed. Ils ont espérer que cela leur permettrait de peser sur les décisions du gouvernement.

Les résultats des élections législatives de décembre 2022 ont montré que les partis politiques tunisiens restent divisés. En effet, aucun parti n’a obtenu la majorité absolue.

La Chambre des représentants est désormais composée de 217 membres, dont :

  • 115 membres du Courant démocratique
  • 69 membres du mouvement Nidaa Tounes, un parti libéral de centre-droit
  • 26 membres du Front de salut national, une alliance de partis de gauche
  • 6 membres de partis indépendants

Cette division du paysage politique tunisien rend difficile la formation d’un gouvernement stable. Le président Saïed devra donc trouver un moyen de composer avec les différents partis politiques pour pouvoir gouverner.

La recomposition et la reconfiguration des partis politiques tunisiens post-2021 sont encore en cours. Il est difficile de dire comment le paysage politique tunisien va évoluer dans les années à venir.

Il est possible que les partis politiques tunisiens réussissent à se rassembler et à former des coalitions plus stables. Cependant, cela nécessitera un effort important de la part de toutes les parties concernées.

Il est également possible que la fragmentation du paysage politique continue, ce qui pourrait conduire à une nouvelle période d’instabilité.

L’avenir des partis politiques tunisiens est incertain. Il dépendra de la capacité des différents partis à trouver un consensus et à travailler ensemble pour sortir le pays de la crise.

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