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Les véritables raisons de l’échec de la justice transitionnelle selon Sihem Ben Sedrine (part 1)

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Dans un entretien accordé au Pont de Genève, Sihem Ben Sedrine, ancienne présidente de l’Instance Vérité et Dignité (IVD) en Tunisie, a répondu à des questions sur l’échec de la justice transitionnelle et sur l’affaire de la Banque Franco-Tunisienne (BFT).

L’échec de la justice transitionnelle en Tunisie

Sihem Ben Sedrine a reconnu que la justice transitionnelle en Tunisie n’a pas atteint ses objectifs, mais elle a imputé cet échec aux gouvernements successifs plutôt qu’à l’IVD. Selon elle, les autorités politiques n’ont pas soutenu le processus. Elle a expliqué que l’IVD avait rempli son mandat en enquêtant sur les violations des droits de l’homme et en transmettant des dossiers aux Chambres spécialisées. Cependant, le manque de coopération de l’État et l’absence de volonté politique ont empêché la concrétisation des réformes.

L’affaire de la Banque Franco-Tunisienne (BFT) et la corruption

Concernant la BFT, Sihem Ben Sedrine a déclaré que cette banque représentait un cas emblématique de corruption. Elle a rappelé que l’IVD avait documenté les malversations liées à cette institution, mais que l’État tunisien avait mal géré le dossier. Elle a précisé que l’IVD n’avait pas recommandé d’indemnisation financière dans cette affaire, mais avait plutôt souligné la nécessité de réformes pour lutter contre la corruption.

Cette première partie de l’interview sera publiée dans Le Pont de Genève. La suite de l’entretien, abordant d’autres aspects de la justice transitionnelle, paraîtra ultérieurement.

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