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Controverse en Tunisie : Liens familiaux présidentiels et expansion d’une marque automobile chinoise
Une nouvelle polémique agite la scène politique tunisienne, mettant en lumière de possibles conflits d’intérêts au plus haut niveau de l’État. Au cœur de cette affaire se trouve le fils d’Atika Chebil, belle-sœur du président Kais Saied, accusé de népotisme et d’abus de pouvoir.

Une nouvelle polémique agite la scène politique tunisienne, mettant en lumière de possibles conflits d’intérêts au plus haut niveau de l’État. Au cœur de cette affaire se trouve le fils d’Atika Chebil, belle-sœur du président Kais Saied, accusé de népotisme et d’abus de pouvoir.
Selon des informations largement relayées dans les médias et sur les réseaux sociaux, ce proche du président aurait récemment obtenu la représentation d’une entreprise chinoise de voitures de luxe en Tunisie. Cette nomination soulève des interrogations quant à l’utilisation potentielle de ses liens familiaux avec le chef de l’État pour s’assurer des avantages financiers conséquents.
L’apparente prospérité soudaine de l’intéressé attire particulièrement l’attention. Des sources affirment qu’il disposerait désormais d’importantes sommes d’argent, ce qui contraste fortement avec ses origines modestes.
Parallèlement à ces allégations, la marque automobile chinoise Bestune a annoncé l’ouverture officielle d’une nouvelle succursale 3S à Sousse. Située dans la Zone Industrielle Akouda Hammam Sousse, cette nouvelle concession est présentée comme un espace moderne et sophistiqué, offrant une gamme de SUV luxueux.
Cette coïncidence n’a pas manqué d’alimenter les spéculations sur les liens possibles entre l’expansion de Bestune en Tunisie et les connections familiales au sein du pouvoir.
La situation a provoqué de vives réactions au sein de la population tunisienne. De nombreux citoyens expriment leur mécontentement sur les réseaux sociaux, comparant cette affaire aux pratiques de l’ancien régime de Zine El Abidine Ben Ali, où la belle-famille du président était connue pour exploiter son influence à des fins d’enrichissement personnel.
Certains Tunisiens, mêlant humour noir et critique, vont jusqu’à qualifier l’entourage du président Saied de « nouveaux Trabelsi », en référence à la famille de l’épouse de Ben Ali, tristement célèbre pour son enrichissement illicite.
Cette affaire intervient dans un contexte politique déjà tendu en Tunisie, où le président Kais Saied fait face à des accusations de dérive autoritaire. Elle soulève des questions sur l’intégrité du pouvoir en place et sur la persistance de pratiques que la révolution de 2011 était censée avoir éradiquées.
Les autorités tunisiennes n’ont pas encore réagi officiellement à ces allégations. L’opposition et la société civile demandent une enquête approfondie sur cette affaire, appelant à la transparence et à la redevabilité du pouvoir.
Alors que Bestune vante son engagement envers l’innovation et la qualité, cette controverse jette une ombre sur son expansion en Tunisie et soulève des questions sur les conditions de son implantation dans le pays.


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