Politique
Tunisie : Ajmi Lourimi, secrétaire général d’Ennahdha, placé en garde à vue
Le secrétaire général du parti Ennahdha, Ajmi Lourimi, ainsi qu’un autre dirigeant du parti, Mohamed Ghanoudi, ont été placés en garde à vue ce dimanche 14 juillet 2024. Cette décision a été prise par le ministère public du Tribunal de première instance de la Manouba, selon les informations communiquées par un membre de leur équipe de défense au pont de Genève.
Le secrétaire général du parti Ennahdha, Ajmi Lourimi, ainsi qu’un autre dirigeant du parti, Mohamed Ghanoudi, ont été placés en garde à vue ce dimanche 14 juillet 2024. Cette décision a été prise par le ministère public du Tribunal de première instance de la Manouba, selon les informations communiquées par un membre de leur équipe de défense au pont de Genève.
L’arrestation de Lourimi a eu lieu dans la soirée du samedi 13 juillet, provoquant une réaction immédiate de son parti. Ennahdha a publié un communiqué dénonçant vivement cette action, affirmant qu’elle a été menée « sans aucune accusation » ni « décision judiciaire ».
Un troisième individu, l’activiste politique Mosaab Gharbi, qui se trouvait en compagnie des deux dirigeants d’Ennahdha au moment de leur interpellation, a également été arrêté. Cependant, dans son cas, il s’agissait de l’exécution d’un mandat d’arrêt préexistant émis par une autorité judiciaire.
Le membre de l’équipe de défense interrogé a indiqué que plus de détails sur la procédure ouverte contre Lourimi et Ghanoudi devraient être communiqués ce lundi 15 juillet. Les avocats espèrent obtenir des éclaircissements sur les charges précises retenues contre leurs clients.
Ces arrestations s’inscrivent dans un contexte politique tendu en Tunisie, où le parti Ennahdha, d’obédience islamiste, fait face à une pression croissante de la part des autorités. Le mouvement dénonce ce qu’il considère comme une campagne de répression politique, tandis que le gouvernement affirme agir dans le cadre de la loi.
L’affaire suscite de nombreuses réactions dans le pays, ravivant le débat sur l’état de la démocratie tunisienne et le respect des libertés politiques. Les observateurs locaux et internationaux suivent de près l’évolution de la situation, attendant avec intérêt les développements judiciaires à venir.
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