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Politique

La Cour de première instance de Tunis condamne le candidat à la présidence Ayachi Zammal à 12 ans de prison

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Abdessatar Messaoudi, à droite, avocat du candidat à la présidence tunisienne Ayachi Zammel

La Cour de Tunis a condamné, lundi soir, le candidat à la présidence tunisienne Ayachi Zammal à une peine de 12 ans de prison, en raison de quatre accusations, chacune entraînant une peine de trois ans.

Le ministère public lui a reproché d’avoir falsifié des documents, en lien avec des allégations de faux témoignages concernant des parrainages.

Son avocat, Abdessatar Masoudi, a déclaré à Le Pont de Genève que la cour a également décidé d’interdire à Zammal d’exercer son droit de vote lors des élections.

De plus, la cour a condamné Siwar Barqawi, responsable du financement de la campagne électorale d’Ayachi Zammal, à une peine de 12 ans de prison.

Les responsables de sa campagne ont publié un communiqué qualifiant ces décisions de « dures » et les considérant comme une vengeance à l’encontre d’un candidat finaliste. Ils estiment que ces jugements ont une connotation politique et surviennent après que Zammal soit devenu un symbole de la lutte démocratique pour le droit des Tunisiens à choisir. Selon eux, ces mesures visent à empêcher le candidat le mieux placé de mener sa campagne.

Ils ont également affirmé que « ces jugements arbitraires n’affectent en rien la candidature d’Ayachi Zammal, qui demeure un candidat finaliste », en réponse aux partisans de son rival Zouhair Maghzaoui, qui considèrent que voter pour Zammal serait une perte de voix en raison des poursuites judiciaires qui pourraient l’écarter.

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